Patrimoine naturel

Allez à la découverte de la faune, de la flore des rives de la Loire et du bocage.

La Loire

L’estuaire de la Loire est formé de milieux humides d’une grande variété. L’eau est omniprésente au travers des étiers, des canaux, des marais et des roselières.

Des dizaines d’espèces végétales protégées s’épanouissent au cœur de l’estuaire, principalement sur les secteurs vaseux ou sablonneux ainsi que sur les prairies humides.

Les marais et prairies pâturées sont soulignés par une frange de roselières et de tamaris tandis que les pêcheries qui s’échelonnent depuis le pont de Saint-Nazaire ponctuent le littoral dominé par les vasières.

Les vasières, îles et bordures du fleuve, constituent une zone importante d’alimentation et de repos pour l’avifaune migratrice et hivernante. Une trentaine d’oiseaux (concernée par la protection des espèces) a été identifiée et localisée pour l’essentiel sur les prairies, les vasières et l’estuaire.

Le port de Corsept ou "port de la Maison Verte"

En l’espace d’un siècle, de 1850 à 1945, le port de Corsept a connu une activité marchande, essentiellement due aux pêcheurs et au trafic de chalands à chaux venant de la région de Montjean près d’Angers. Avec l’évolution du temps et de la géographie du fleuve, certaines activités disparaissent.

Vers 1900, le chenal est ramené progressivement vers la rive nord. Petit à petit, les bateaux de pêche délaissent le port de Corsept qui offrait un havre de paix pour aller vers Paimboeuf ou au nord de la Loire.

Dans les années 1960, les boucheleurs redonnent l’espace d’un instant un peu de vie au port de la Maison Verte. Quelques timides tentatives de désenvasement, par les Ponts et Chaussées, puis par la mairie, seront tentées, sans succès.

En 2020, les espaces communaux à proximité du port de Corsept ont fait l’objet d’une étude en vue de leur réaménagement. Le fruit de cette initiative, se traduit aujourd’hui par un port réaménagé et adapté aux pratiques actuelles.

Port au 19ème siècle
Bateau de transport de chaux avec des femmes à bord
Bateau de transport de chaux fin 19ème, début 20ème siècle
Port de la maison verte avec ds vaches et le mat d'un bateau
Vannage et Maison Verte à ma moitié du 20ème siècle
Vue aérienne du port de la Maison Verte dans les années 1970
Port dans les années 70
Vannage du port et la maison de l'éclusier
Vannage du port avant la restauration de 2009-2010
Port de Corsept, deux bateaux, herbes, vue sur la rive droite de la Loire
Entrée du port actuelle

Menhirs et dolmens

L’époque néolithique (entre 5000 et 2000 avant J.C.) y est particulièrement bien représentée.

Archéologues et passionnés les ont recensés. A la fin du XIXe et début XXe siècles, on en dénombrait pas moins d’une dizaine.

Aujourd’hui, certains ont disparu mais d’autres sont toujours visibles. De nombreuses légendes leurs sont rattachées. Certaines étaient prises au sérieux par nos ancêtres, les autres, sortes de petits contes naïfs, amusaient petits et grands à la veillée. Ils font partie de notre patrimoine folklorique et méritent d’être conservés.

D’autres vestiges, montrant l’occupation de la commune au travers des siècles ont également été découverts lors de différents travaux, tels que :

    • un racloir, un biface, un grattoir avec une lame en silex datant du paléolithique ;
    • des débris de tuiles, de poteries, d’amphores de la période gallo-romaine ;
    • des sarcophages de l’époque mérovingiennes trouvés en 1911 au Greix.

4 menhirs et 2 dolmens sont encore visibles…

Le menhir de la Pierre Blanche

Situé à la Chaperonnais, il mesure 1,60 m de haut.

La légende raconte que, dans les temps anciens les femmes stériles allaient la nuit, après avoir récité des invocations magiques, se frotter le ventre contre le menhir.

Ce rite, survivance d’une vielle coutume païenne, devait être efficace, car on venait de loin pour l’accomplir.

Le menhir de la Pierre Bonde

Il est situé près de la Combaudrie, dans le marais Gedeau. Il dresse sa stature à 2,70 m au dessus des prairies.

Sa légende rapporte : « lorsque Gargantua revenant un soir de La Rochelais, portant sur ses épaules une grosse pierre, trouva devant lui un ruisseau. Il voulut le sauter d’une enjambée mais, durant le temps qu’il était en l’air, la pierre lui échappa et se piqua debout dans le ruisseau dont elle arrêta le cours. Peu à peu, les eaux grossirent et formèrent le marais ».

Le menhir de la Pierre Levée (les Cassis)

Haut de 3,78 m, il s’aperçoit de la D96 à l’ouest du village de la Mégerie.

La légende raconte qu’autrefois on y célébrait de drôles de messes.

Ceux qui, pour des raisons plus ou moins avouables, voulaient prendre contact avec le diable devaient s’y rendre par une nuit sans lune. Il suffisait de faire le tour du menhir 7 fois dans un sens puis 5 fois dans l’autre pour que le prince des ténèbres apparaisse.

Le dolmen de la Gauterie (ou de l'Aubinais)

Il se situe au bord de la RD97 en direction de Saint-Père-en-Retz.

En 1858, M. Verger y avait reconnu une vaste table soutenue par 4 piliers.

Aujourd’hui, il ne reste qu’un vaste bloc (5 m x 3 m – 10 m x 1,15 m) soulevé par un seul pilier.

Autres mégalithes : le menhir de la Mégerie et le dolmen de la Haute Gédelière